Publié dans Société

Examen BEPC - Fraude et tentative de fraude signalées

Publié le mercredi, 03 juillet 2024

L'examen du Brevet d'études du premier cycle (BEPC) se termine aujourd'hui, clôturant une période intense pour les élèves et les enseignants. La vigilance des responsables a été mise à l’épreuve lorsqu’une tentative de fraude a été signalée par le chef d’un centre d’examen. Immédiatement alertée, la Police a pris des mesures contre les coupables. Selon le communiqué officiel du ministère de l'Education nationale, plusieurs enseignants et étudiants impliqués dans cette fraude ont été suspendus sans délai. Cette réaction rapide démontre la détermination des autorités à maintenir l’intégrité du processus d'examen. Tout au long du processus, le ministère a fait preuve de responsabilité, mettant en œuvre des mesures strictes pour assurer le bon déroulement des épreuves.

Même si le communiqué n'a pas révélé les raisons exactes des arrestations, mentionnant simplement une "forme d'agitation", il précise  « La responsabilité et les mesures ont été prises immédiatement lorsque les responsables ont constaté une forme d'agitation ». Par souci de confidentialité, le ministère a choisi de ne pas divulguer davantage d'informations sur l'enquête en cours. Malgré ces incidents, les résultats de cette année scolaire sont positifs. Selon un représentant du ministère, le taux de réussite au Certificat d'études primaires élémentaires (CEPE) a notablement augmenté. Le BEPC reste stable et les épreuves se sont déroulées dans des conditions globalement satisfaisantes. Le représentant du ministère a annoncé que : "Avant le début des examens nationaux, une communication verbale a été émise pour confirmer la sécurité et la responsabilité de chaque ministère en cas de perturbations". Et d’ajouter que : « En cas de trouble constaté directement ou indirectement par le ministère de l'Education nationale, celui-ci porte plainte et le ministère compétent en assume la responsabilité ». Cette coopération a été importante pour le bon déroulement des épreuves et la gestion des incidents.

 

Carinah Mamilalaina

Fil infos

  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs
  • Perquisitions abusives et musclées - Les Forces de l’ordre invoquent la sûreté de l’Etat
  • RN7 en chantier  - Le calvaire jusqu’à la fin des pluies
  • A défaut d’armes et d’argent cachés - Pillage et vandalisme à Mantasoa
  • Lutte contre la corruption - L’ENMG plaide pour une transmission rapide des preuves
  • Groupe Sodiat - Des comptes réduits à zéro

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff